Autogestion du commun dans une copropriété ?

Audit & Conseil

La réglementation des copropriétés est si complexe qu’elle nécessite souvent des professionnels de la réglementation, les Syndics. Dans le quotidien d’une copropriété, c’est un autre profil qui est nécessaire, le concierge. A lui, la difficile mission d’assurer que tout fonctionne sans anicroches.
Mais, quid quand une copro n’a pas de concierge et que son syndic ne réside pas dans la copropriété ? C’est souvent le président du Conseil Syndical qui fait alors office à la fois de concierge et de Syndic de proximité. C’est beaucoup de travail pour un bénévole alors qu’en principe concierge comme Syndic professionnel sont payés pour faire ce qu’il assume.
Par ailleurs, les années passant, des couches de pratiques s’amoncellent et vient un jour le départ de la ou les personnes qui maintenaient le système. Que faire alors ?

Quelques recommandations pratiques pour « autogérer » une copropriété

  1. Modéliser les acteurs du système et leurs inter-relations.

    circuit de communication de la copro

    circuit de communication de la copro

  2. Délimiter les responsabilités entre Syndic et Conseil Syndical, voire entre membres du Conseil Syndical
  3. Etablir, une liste de documents de référence
    Par ex., si ce n’est déjà fait :
    – un registre des propriétaires de manière à ce que le Conseil Syndical (Président ou Responsable de bâtiments) puissent rapidement joindre un co-propriétaire.
    – un catalogue des biens communs
    – le détail des intervenants dans la copropriété avec la date d’échéance des différents contrats de maintenance
    – la liste des locaux faisant partie des parties communes avec un registre des clés attribués à certains membres du Conseil Syndical
  4. Mettre en place un système d’information.
    Pour ceux qui auraient du mal à appréhender ce qui ce cache derrière cette expression, décomposition et explication rapide. Une information, c’est ce qui donne forme à l’esprit. Un système est un ensemble d’éléments qui interagissent les uns avec les autres.
    Nul besoin d’informatique même si, à l’ère du numérique, un certains nombres d’outils logiciels peuvent faciliter certains aspects de la gestion en commun.
  5. Avoir des procédures claires en terme de départ et d’emménagement de nouveaux résidents.
    Une bonne information dès l’arrivée d’un nouveau résidant (locataire ou propriétaire) évitera pas mal de soucis dans le quotidien de la copropriété. Un guide succinct de l’ABC du fonctionnement de la copro ainsi qu’une visite des parties communes pourraient être une bonne idée.
  6. Avoir des projets communs menés par l’ensemble des résidents.
    Un exemple parmi d’autre. Et si on végétalisait la copropriété ?

Pour plus d’informations pour bien gérer une copropriété, l’ARC (association des responsables de copropriétés) propose pas mal d’outils.

le 14/10/2014
CD

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