Le coût des objets numériques pour notre planète, mesuré à travers leurs empreintes environnementales, en fait des sujets d’études incontournables lorsqu’on s’intéresse à l’écologie et au numérique. Frederic Bordage, initiateur dès 2004 de la communauté Green It, indiquait, début 2019, dans un entretien accordé à Techologie , que l’allongement de la durée de vie de nos équipements électriques et électroniques, était la première des bonnes pratiques en matière de numérique responsable. C’est cette direction que les études rdvs (re-emploi de vieux smartphones), privilégieront. Des acteurs reconnus dans le numérique et l’ESS seront associés.
Nous profitons d’Halloween, moment festif qui nous rappelle que l’éternité n’est pas de ce monde, pour publier le logo et les objectifs de 3 études à financer destinées à améliorer le réemploi des vieux smartphones.
La première étude serait menée par le laboratoire de recherche Experice. L’objectif est de mesurer qualitativement l’impact social des smartphones issus de la cession de « repairathons » initiés par Axa Go et la Koncepterie, organisés puis animés par l’association Electrocycle, en partenariat avec Emmaüs Connect, la Petite Rockette, et une structure professionnelle de la réparation de smartphones.
La seconde, étude de benchmarketing sur 4 pays européens, permettra d’obtenir une liste d’acteurs européens du réemploi et d’identifier les bonnes pratiques en matière de réemploi pour caractériser un service de réemploi performant, fiable et économiquement viable. Collecte de données et analyse de l’existant seront particulièrement utiles pour déployer un premier prototype d’écosystème résilient en faveur du réemploi de smartphones dont la 3e étude tirera pleinement profit.
Cette dernière, dite l’étude action ou étude projets, documentera l’ensemble des projets lancés en Ile de France avec un écosystème d’acteurs – incluant au moins un laboratoire de recherche universitaire sur les énergies et/ou informatique. La mission commune des partenaires et prestataires est/sera de développer en fonction de ses expertises le réemploi de vieux smartphones à destination de public en précarité.
Dans le cadre de ces études, Electrocycle et IGE sont en train de formaliser les partenariats et, avec les acteurs historiques des repairathons de rechercher les financements nécessaires. L’entrée en vigueur des premières conventions de partenariat sont attendues à partir de la mi novembre.
Cyril Desmidt
Le 31/10/2019