Le faire ensemble était à l’ordre du jour de la 5e édition des matinales économie circulaire à travers le débat : «Comment mobiliser l’ensemble des acteurs face à ce changement de paradigme ? ». Les échanges des deux tables rondes étaient passionnants & très instructifs. Mais, comme la souligné la chargée de mission de l’AMF – invitée spécialement pour s’exprimer sur la gouvernance – bien que ce sujet soit capital au succès des projets, ce point n’avait pas été abordé dans la table ronde ! Une illustration de ce qui se passe trop souvent dans des projets dit d’innovation ouverte où à l’identique, la gouvernance n’est pas ou insuffisamment traitée.
On a tous de magnifiques idées pour développer l’économie circulaire. Mais, leur mise en œuvre se heurte toujours à la même difficulté. Celle de trouver un consensus entre des intérêts – parfois différents, voire opposés – et l’intérêt général commandé par le développement durable. De fait, on constate que l’intérêt général passe souvent après les intérêts particuliers de structures expliquant œuvrer pour l’[eur] économie circulaire : celle qui favorise leur business.
Dans le monde capitaliste qui est aujourd’hui le notre, comment faire pour que l’intérêt général d’une économie circulaire vertueuse de demain prime sur des intérêts particuliers ? Une tentative de réponse pragmatique ici.