BiblioPaillasse, nœud de communication de l’écosystème de la Paillasse ?

« Créer une bibliothèque en mode autogestion ? » se terminait par un appel aux Paillasseux pour se saisir de la mission « BiblioPaillasse ». Les deux objectifs étaient essentiellement de faire le tri dans les revues et livres et d’organiser la future bibliothèque.

Quel bilan en tirer ? Quels sont les enjeux d’une possible « institutionnalisation » de BiblioPaillasse sous forme de labo au sein de l’écosystème de la Paillasse ?

Quel bilan ?

Bernard, Kléber, Edouard, Valentin, Inchirah … ont répondu présent à l’invitation qui avait été lancée.
Bernard, archiviste confirmé, a su motiver les troupes et proposer des méthodes scientifiques pour déterminer quels documents parmi le fonds de la Paillasse présentaient ou pas un intérêt à être conservés. Totalement inventorié (pour les revues) et les pilons validés par le CA de La Paillasse, il reste à emménager le fonds des imprimés au sein des espaces de la Paillasse. Demeure également, la saisie de certains ouvrages n’ayant soit pas d’ISBN soit pas de codes-barres.

Un document de travail (accès réservé aux membres de BiblioPaillasse & au CA de la Paillasse 😉 ) résume quelques règles d’organisation et de fonctionnement de BiblioPaillasse. [Pour vous joindre à BiblioPaillasse.]

Oeuvre collective, la mission de BiblioPaillasse a été élargie par l’initiative d’Edouard. Grâce à un script informatique, il a pu relier certains des titres de périodiques présents à la Paillasse à une base de données PubMed d’indexation d’articles. Un pont entre numérique et imprimés est donc dès à présent fonctionnel.

Au delà de l’identification des documents présents à la Paillasse, et de l’organisation du ou des bibliothèques au sein de l’espace communautaire, deux autres enjeux se sont fait jour.

Quels enjeux y aurait-il à une pérennisation de BiblioPaillasse ?

Comment assurer la coexistence et la complémentarité des approches de l’imprimé & du numérique au sein de l’Ecosystème de la Paillasse ?

Croire pouvoir se passer de papier est un leurre. Pour des raisons pratiques, nous continuons d’imprimer nombre de documents et d’apprécier la lecture d’imprimés. Par ailleurs, rejeter le papier au motif de préserver l’environnement est une désinformation répandue. Voir par exemple http://www.assod3e.org/les-tic-et-limperatif-de-sobriete/ pour avoir quelques illustrations de la face sombre des technologies de l’information communication. Néanmoins, face à un espace réduit et une information pléthorique, il n’en demeure pas moins que le numérique présente certaines qualités.

Il faut donc trouver un point d’équilibre, une articulation entre papier & numérique dans une dynamique continue. C’est l’un des rôles qu’une pérennisation de BiblioPaillasse pourrait permettre d’assurer. D’autant, que si pour le moment les arrivées de documents sont gelées, cela ne devrait plus être le cas d’ici à quelques mois. Peut-on croire que même si des règles, des procédures sont établies, elles seront respectées sans encadrement ?

La question de la pérennisation de BiblioPaillasse semble donc se poser. Mais, dans un contexte de ressources financières limitées quels moyens – y compris en terme d’occupation d’espace – allouer ?

Quelle(s) place(s) pour BiblioPaillasse au sein de l’Ecosystème de labos que constitue la Paillasse ?

Il serait dommage que les collections d’imprimés ayant été patiemment inventoriées ne soient pas utilisées par les différents labos qui prennent progressivement leurs marques.

L’information, est une matière qui s’échange rapidement et qui passe aussi par des canaux informels. Tout n’est pas dans les documents (=l’information sur un support). Le réflexe d’informer BiblioPaillasse de recherches en cours dans les Labos serait aussi sans doute à prendre. 😉

Enfin, pour ce qui concerne l’information numérique, la captation des événements à la Paillasse, la documentation de projets, … il y aurait sans doute matière à faire jouer des synergies entre Labos.

Cyril Desmidt
Le 26/02/2015
Mis à jour au 6/03/2015