Retour sur les contributions d’IGE à Babylone : mission accomplie ?

Dans un précédent article, InfoGnuEureka annonçait qu’elle participerait à « l’aventure » Babylone.

Elle proposait :

  • « d’apporter son aide dans la mise en relation avec d’autres acteurs potentiels,
  • d’utiliser une méthode innovante de gestion de l’information,
  • de mettre en place un système d’information efficace. »

Quelques mois ont passé. On ne reviendra pas sur la mise en relation qui indiscutablement s’est révélée un succès. On renverra à http://infognueureka.fr/acces-babylone-2/ et à http://infognueureka.fr/rejoindre-babylone/ pour illustrer le SIB (Système d’Information de Babylone) actuel. Mais, où en est-on de la méthode innovante de gestion de l’information ?

Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’expliciter la méthode proposée et de se pencher sur les résultats.

Une méthode innovante ?

Comprendre le sens des mots

Le mot méthode renvoie à « la manière de mener, selon une démarche raisonnée, une action, un travail, une activité ». (Larousse) En ce sens, elle est synonyme de technique.
Innover, toujours selon le Larousse, c’est « introduire quelque chose de nouveau pour remplacer quelque chose d’ancien dans un domaine quelconque ».

L’idée était de faire des informations collectées ou produites par les acteurs de Babylone, une ressource commune pour ses membres. Penser la gestion de l’information non pas de manière individuelle mais COMMUNE. Et dès lors que cette information était véritablement gérée comme ressource (avec une optique de ne pas produire trop de déchets informationnels) par ses membres grâce à des règles qu’ils s’étaient fixés nous aurions eu une communauté.

Cette méthode repose sur une approche globale, un système. L’expression système d’information (de Babylone) ne renvoie pas qu’à un système numérique de gestion de l’information mais bien à une manière de penser l’information, de la co-créer, de la co-gérer. La co-gestion inclurait aussi la destruction de certaines informations identifiées comme à ne pas archiver et illustrant la notion de déchet informationnel.

La méthode proposée consistait à …

– Mettre l’accent sur la maîtrise de l’information en choisissant :

  1. la voie d’une production de données structurées prenant notamment la forme de documents bien formés et peu nombreux. Favoriser donc la qualité à la quantité et respecter d’abord les fondamentaux avant de s’intéresser aux outils.
  2. des outils dont le code source peut-être examiné de préférence à des outils gratuits mais fermés,
  3. un hébergeur de données de confiance ayant ses serveurs en France,
  4. de fédérer l’accès aux informations à partir d’un portail (Accès Babylone/TVM),

– Promouvoir et sensibiliser aux valeurs du libre

– Faire preuve de pragmatisme en optant pour la mise en place d’un système seulement en partie ouvert pour ne pas occasionner de « bruit documentaire » et limiter l’accès de certaines informations uniquement aux membres de Babylone.

Résultats partiels

Ce qui fut dit, fut fait. Le résultat quelque mois plus tard est contrasté. Il n’existe pas de communauté Babylone. Nous serions plutôt en présence d’un forum d’échanges et de discussions.

le 18/04/2014
Mise à jour au 4/11/2015
CD